Faites-nous confiance pour vous concocter une programmation digne de ce nom pour l’édition prochaine ! Ne perdez pas de temps, réservez vos places dès la rentrée de septembre !
https://www.chaos.dance/compagnie
Quelques mots à propos de « Chao.S »
Afin de rester léger et de centrer nos énergies sur l’acte artistique,
Chao.S tente l’expérience d’une auto-gestion extrêmement simplifiée.
Une petite équipe, des spectacles peu onéreux délestés de tout ce qui pourrait entraver leur mobilité.
Placer l’ interprète au coeur de toute proposition en permettant un échange direct entre le public et les artistes, lui redonner ses lettres de noblesse.
Ainsi, Chao.S a pour objet de pouvoir proposer des pièces pour tous et en tous lieux.
De provoquer le débat et la réflexion autour de sujets contemporains.
De participer par le prisme de la danse à un état de conscience partagé avec le plus grand
nombre.
Chao.S se veut être porteur d’une forme artistique accessible, démocratique et humble.

Sandrine Chaoulli – Chorégraphe
Après le Conservatoire de Nice elle poursuit sa formation artistique auprès de Michel Fugain aux Studios de la Victorine. Elle commence à travailler à 16 ans en tant que danseuse. S’en suivront plusieurs années à osciller entre des contrats artistiques et d’autres alimentaires. Elle danse avec le chorégraphe Redha pour sa Compagnie et pour ses émissions de TV (les Ballets de Redha) puis avec la Cie de Rick Odums. Elle passe des vidéos clip tournés avec Elton John à des spectacles et TV pour enfants avec Dorothée…Elle part ensuite pour le Canada comme boursière aux Ballets Jazz de Montréal puis au Broadway Dance Center de New York. De retour à Paris elle suit la formation d’acteurs à l’École du Passage dirigée par Niels Arestrup. Engagée au CCN de Grenoble avec le chorégraphe Jean Claude Gallotta, elle y passe plusieurs années puis met fin à sa vie d’interprète après son passage dans la Cie de Maryse Delente à Lyon. Elle part ensuite pour le Sud, co-fonde à Istres la Cie Coline, cellule d’insertion professionnelle pour jeunes danseurs. Elle en devient la directrice artistique et pédagogique et y crée ses premières pièces. En 1998, à Marseille, elle fonde sa première Compagnie Istâdan. Ces années là, elle est également régulièrement invitée à enseigner au CCN d’Aix en Provence – Ballet Preljocaj, au CND de Lyon, au CCN de Grenoble – Jean-Claude Gallotta, au CID de Rosella Higtower à Cannes, pour la Compagnie Plaisir d’offrir -Michel Kéléménis et pour la Galili Dance Company en Hollande. En 2001 elle quitte la métropole pour le CRR de l’île de la Réunion en tant que professeure de danse contemporaine. De retour à Paris en 2010, elle est assistante de la chorégraphe Karine Saporta puis collabore au film «Libre comme l’aire» produit par ARTE en tant que chorégraphe.
Elle prend le poste de professeure de danse contemporaine au CRR de Toulouse en 2012 et parallèlement partage la mise en scène avec Isabelle Nanty sur le spectacle du clown Patrick de Valette « Hobobo ».
Poussée par la nécessité de prendre part au débat sur les sujets de société qui la questionnent, elle décide en 2020 de reprendre son chemin vers l’écriture chorégraphique. La compagnie Chao.S nait de cet élan.

Tanguy Allaire – Interprète
Jeune danseur originaire de l’Île de la Réunion, il se forme d’abord au Conservatoire à Rayonnement régional de la Réunion, puis à ceux de Paris, Toulouse et Grenoble. En 2015 il complète sa formation avec divers artistes invités au CCN de Grenoble et au CDC -Pacifique. En 2016 il rentre à la Manufacture – Haute Ecole des Arts de la Scène à Lausanne. Il élargi son approche de la danse et des arts de la scène avec Thomas Haeurt, Maria La Ribot, Marco Berrettini, Martin Kilvady. Les arts martiaux, le chant, la régie, le théâtre ou encore l’anthropologie et l’étude de mouvements sociaux sont devenu essentiel à son rapport à l’art. Il participe aux créations des chorégraphes: Elina Pirinen, Marc Lorimer, Ioannis Mandafounis , Cindy Van Acker, David Zambrano. En 2019 il ressortira de cette formation avec un Bachelor en danse contemporaine. Durant cette période il a la chance de lier sa pratique avec d’autres milieux, notamment en donnant des cours d’arts martiaux à des réfugiés africain à Lausanne, ou encore en collaborant à des performances avec des étudiants des beaux-arts à Athènes.

Tésia Peirat – Interprète
Tésia Peirat , née à Toulouse, elle commence la danse au centre James Carlès où elle découvre la danse jazz , classique , contemporaine et hip-hop. Elle entame sa formation au Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse en 2012 d’abord en danse classique puis par la suite en danse contemporaine avec Sandrine Chaoulli et obtient son Prix en 2015 . Elle poursuit sa formation pendant 3 ans au CNSMDP de Paris en danse contemporaine où elle suit notamment les cours d’Edmond Russo et de Nathalie Pubellier. Elle obtient sont diplôme de danseuse interprète ( DNSP ) en octobre 2018. Durant sa formation elle a dansé de nombreux répertoires : Roy Assaf, Pina Bausch , Akram Khan, Trisha Brown , Merce Cunningham, Lisbeth Gruwez Elle a aussi été interprète pour la création de Béatrice Massin “Vivaldisco” et a repris la pièce de répertoire de Mathilde Monnier “ Les lieux de là “ avec l’ensemble chorégraphique du CNSMDP. En parallèle de sa formation elle participe à de nombreux projets en collaboration avec des musiciens mais aussi des étudiants d’art , de théâtre et de cinéma , ce qui lui a permis de développer son sens artistique et sa personnalité. Elle est intéressée par les corps conscients et engagés dans l’espace, par une danse précise et pleines de ruptures où l’interprétation et le mouvement sont intimement liés. En octobre 2019 elle danse au festival “ Les chantiers de L’auteurE “ dans la pièce “ une jungle “ chorégraphiée par Sandrine Chaoulli . En Mars 2020 elle intègre La Presque Compagnie pour la création « Jusqu’au soir » .

Océane Delbrel – Interprète
A l’âge de 14 ans, Océane intègre le CNSMD de Paris, où elle obtient son diplôme de danseuse interprète (DNSPD) en 2017, ainsi qu’un Master en 2019.
A sa sortie du CNSMD, elle danse la pièce Zool en milieu in situ, de Sylvie le Quéré (Cie Grégoire & Co), chorégraphe auparavant rencontrée lors de sa formation.Elle interprète l’une des danseuses dans le court métrage Degas et moi, du cinéaste Arnaud des Pallières, avec le danseur et chorégraphe Daniel Larrieu dans le rôle du maître de ballet. Par la suite, elle intègre le programme de danse intensif de 8 mois, Art Factory International
(AFI), à Bologne en Italie. Là- bas, elle danse dans l’Opéra Tristan Und Isold, chorégraphié par Fernando Melo, avec comme assistante Sonoko Kamimura, au Théâtre Communal de Bologne. A son retour à Paris, elle suit des études d’anthropologie de la danse à l’université Paris 8 de Seine Saint-Denis.
Elle est actuellement interprète pour la chorégraphe Noémie Defossez, compagnie Nahar. Elle travaille aussi avec le chorégraphe Bruno Benne, compagnie Beaux-Champs, Marco Augusto Chenevier, compagnie Les 3 Plumes et la chorégraphe Sandrine Chaoulli, compagnie Chao.S. Elle co-crée un spectacle autour de l’œuvre de Chopin avec le pianiste Clément Rataud, où la danse et la musique fusionnent dans un concert mêlant les deux arts.
Elle obtient également le Diplôme d’Etat de danse contemporaine en mai 2022.
https://www.grand-rond.org/index.php/grandrond/spectacle?Number=2340
Soon, ce sont des moments de la vie de Simon, un personnage qui vit seul dans un petit appartement et qui réalise des « vidéos artistiques ». Il aime chanter, être en lien avec les autres et inventer des dispositifs poétiques pour son public. Il ne sort jamais, il n’en a peut-être plus besoin. Un soir qu’il est en train de performer sur internet, sa connexion est coupée. Avec une précision chirurgicale et une intelligence joyeuse, l’équipe de Soon dissèque son sujet et nous livre un portrait d’un monde numérique fascinant !
Ce solo s’inspire du phénomène bien connu au Japon, les Hikkimori, principalement de jeunes hommes qui vivent coupés du monde et des autres, cloîtrés le plus souvent dans leur chambre pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, et ne sortant que pour satisfaire les impératifs besoins corporels.
Le spectacle évite le double écueil de la tentative d’explication, de la tentative de guérison, de la tentation du jugement, de la tentation de parler de la nature qui est quand même plus belle qu’un écran, de la leçon sur la dangerosité des écrans, de la réflexion hyper-importante sur la désocialisation des jeunes d’aujourd’hui alors qu’avant c’était mieux… ça fait plus que 2 écueils, oui… mais la compagnie les évite tous avec maestria : on se fait petite souris et on regarde Simon, on regarde une vie numérique, rêvée, inventée et on repartira chez soi en se construisant une opinion sans doute moins tranchée que celle que l’on aurait bâtie a priori. Si vous avez des ados amenez-les, vous parlerez avec eux après et ce sera bien. Si vous n’en avez pas venez quand même, ce spectacle est une totale réussite d’une jeune compagnie dont on reparlera !
Une nuit inoubliable, où la bonne humeur est toujours au rendez-vous !

Adrien Montowski, La Bajon, Caroline Estremo, Fanny Ruwet, Élodie Poux, Inno JP, Les Jumeaux, Pablo Mira, Paul Mirabel, Mouss & Hakim… Une nuit mémorable animée par Christine Berrou & Alex Vizorek !
Baùbo, c’est la nouvelle création de la vie brève. Avec le directeur musical Pierre-Antoine Badaroux, Jeanne Candel tisse une forme où théâtre et musique s’enchevêtrent, se mélangent, se provoquent l’un l’autre pour offrir une « passion d’aujourd’hui ».
« Je voudrais révéler la vie intérieure du trouble passionnel, montrer la vie depuis l’inarticulé, le mystère de cette énergie qui peut emporter n’importe quelle existence. »
Jeanne Candel
Les mythes grecs racontent que Déméter, déesse de la Fertilité et des Moissons, était en proie à la plus triste des sidérations après l’enlèvement de sa fille Perséphone par Hadès, ce qui eut pour dramatique conséquence d’assécher les terres cultivables. La vieille prêtresse Baùbo lui rendit vie en soulevant ses jupes pour exhiber sa vulve : la déesse éclata de rire et accepta de se remettre à boire et manger. La suite du mythe engendrera le cycle des saisons. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, du trivial au céleste : de la même façon, dans chacune de ses pièces, Jeanne Candel emprunte ce vertigineux chemin tracé par les mythes avec sa joyeuse bande de comédien·nes et musicien·nes. Son écriture est nourrie d’un riche travail de plateau, accompagné ici par Pierre-Antoine Badaroux à la direction musicale, qui propose une interprétation tout aussi étonnante des morceaux d’Heinrich Schütz, le plus hybride des compositeurs baroques allemands, issu de la polychoralité italienne. Sur scène, apparitions fantasques et métamorphoses symboliques jouent de la langue secrète des rêves, et plongent avec insolence en nos magmas intérieurs. Un langage organique et musical, à la fois sombre et lumineux, espiègle et tragique, profond sans jamais se prendre au sérieux. Sous le rideau du théâtre comme sous les jupes de Baùbo, les passions humaines sont vues sous toutes leurs coutures : la transgression libératrice renvoie avec humour au plus mystérieux de nos existences et dissèque avec appétit ce qui nous fait sentir le plus intensément vivant·es.
https://www.theatregaronne.com/spectacle/2022-2023/baubo-de-l-art-de-n-etre-pas-mort#:~:text=Ba%C3%B9bo%2C%20c’est%20la%20nouvelle,d’aujourd’hui%20%C2%BB.
https://www.odyssud.com/dans-ton-coeur
Dans ton cœurAkoreacro / Pierre Guillois:
Un inventaire loufoque et tendre du quotidien d’un couple… Un charivari acrobatique et musical de plus en plus dingue, interprété par huit acrobates et quatre musiciens déchainés !
La première rencontre, le coup de foudre puis, une fois passée l’exaltation de la passion amoureuse, la routine s’installe dans ce couple et des disputes éclatent. Ainsi va la vie… Accompagnés par quatre musiciens en « live », et mis en scène par le talentueux maître ès dérision Pierre Guillois – auteur et interprète de l’irrésistible mélo burlesque Bigre -, les artistes d’Akoreacro sont de retour. Ils entrelacent les gestes familiers aux acrobaties et pirouettes les plus incroyables et ils subliment les petits riens en prouesses de plus en plus folles. L’électroménager s’en mêle, tandis que les corps s’envolent avec grâce au milieu de ce charivari acrobatique et musical !
Rendez-vous place du Capitole Toulouse le samedi 1ère Avril
https://clowns-sans-frontieres-france.org/nos-actions/nos-actions-de-sensibilisation/la-marche-des-nez/
La Marche a pour but de mobiliser un maximum de personnes, de partager largement le plaidoyer en faveur du droit à l’enfance et de le confronter à la multiplicité des regards, celui des adultes comme celui des enfants.